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Publié le 04.03.2025

L’indemnisation des agents en arrêt-maladie réduite à compter du 1er mars

Vient de paraître

En cas de congé maladie ordinaire (CMO), le traitement indiciaire était jusqu’alors versé intégralement (100%) par l’employeur pendant 3 mois puis réduit de moitié les 9 mois suivants.

L’article 189 de la LOI n° 2025-127 du 14 février 2025 de finances pour 2025 parue au Journal Officiel du 15 février 2025 réduit cette indemnisation des congés maladie ordinaire lors des 3 premiers mois de 100 % à 90 %. Cette réduction s’impose aux employeurs territoriaux.

Cette mesure s’applique aux arrêts de travail intervenant à compter du 1er mars 2025 (arrêt initial et renouvellement) :
– Aux fonctionnaires (article L822-3 CGFP)
– Aux contractuels (article 7 du décret n°88-145)

Exemple :
– Un arrêt d’un mois 20 février au 20 mars : 100%
– Un arrêt du 1er mars au 15 mars : 90%
– Un arrêt du 1er février au 20 février (100%) puis renouvellement du 21 février au 10 mars (100%)
– Un arrêt du 15 février au 28 février (100%) puis renouvellement du 1er mars au 10 mars (90%)

Eléments de rémunération dont le montant est réduit à 90% :
– La NBI
– Le régime indemnitaire (les délibérations prévoyant que le RIFSEEP sera maintenu à 100% en cas de CMO devront être modifiées afin de prévoir maintien dans les mêmes proportions que le traitement).
– Primes dont le montant est calculé en pourcentage du traitement (ISFE de la filière police et prime de responsabilité des emplois administratifs de direction notamment).
– Dispositif « transfert primes/points »
– Indemnité compensatrice de la hausse de la CSG

Cette mesure n’impacte pas le supplément familial de traitement (SFT) et l’indemnité de résidence (IR).

Cette diminution n’impacte pas le maintien de 50% du traitement les 9 mois suivants.

Elle ne change pas non plus la rémunération du congé longue maladie (CLM), congé grave maladie (CGM), congé longue durée (CLD) et congé pour invalidité temporaire imputable au service (CITIS).

Aussi, en cas de requalification d’un CMO en CLM, CLD ou CITIS pour la même affection, cela nécessitera le versement d’un rappel de traitement afin de rétablir la rémunération à 100%.

En revanche, contrairement à ce qui était prévu dans les projets initiaux, il n’y a pas de jour de carence supplémentaire.